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Un ardent défenseur des personnes vulnérables

Bruce Cameron, membre du Conseil Citoyen | par Michèle Stanton-Jean | photo Josette Bourque.

Bruce Cameron est né en 1957, à Belleville, en Ontario, mais il a grandi en Alberta, puis au Québec. Après avoir obtenu un baccalauréat en psychologie à l’Université York (Ontario), il étudie à l’Université Concordia (Montréal) où il décroche un diplôme en administration institutionnelle, en 2000. Il devient par la suite directeur général d’une entreprise d’économie sociale qui s’occupe du maintien à domicile des personnes aînées.

Bruce a toujours trouvé important d’aider les personnes vulnérables. Déjà, à l’école secondaire, il est bénévole dans un hôpital où il fait le pont entre des parents et des jeunes aux prises avec des problèmes de drogues. Durant ses études à l’Université York, il lit The Theory of Justice de John Rawls. La lecture de cette remarquable œuvre de philosophie et d’éthique a profondément marqué sa réflexion sur la justice sociale et l’égalité. Il confirme ainsi sa conviction que les personnes marginalisées et vulnérables ont le droit d’être traitées comme des citoyens à part entière. Pour lui, ce n’est pas une question de charité, mais bien de droits.

À partir de 1980, il s’engage dans la défense des droits de la communauté LGBTQ anglophone sur les questions politiques et médicales liées à la cause du SIDA. Il souhaite voir cette communauté protégée par la loi, car les personnes atteintes manquaient alors de ressources et de soutien ; elles subissaient aussi des discriminations dans plusieurs domaines. Durant sa carrière, les familles en détresse et les personnes âgées qui souhaitent demeurer à domicile feront partie de ses préoccupations.

Après avoir vécu plusieurs années à Toronto, Bruce déménage à Montréal en 1991. Comme il a grandi dans une famille très francophile et vécu dans des milieux anglophones et francophones, il est en mesure de bien comprendre les qualités et les défauts des deux communautés.

Trouvant que la communauté LGBTQ anglophone de Montréal est moins bien organisée qu’à Toronto, il décide de cofonder Gay and Grey en 2017. Il dirige d’ailleurs encore cet organisme qui déclare, sur son site web, son engagement à réduire l’isolement et à améliorer la qualité de vie des aînés 2SLGBTQIA+ de 50 ans et plus. Gay and Grey se préoccupe des questions de genre et de diversité culturelle chez cette population.

Pour Bruce, les différents projets à l’œuvre sur le terrain, qu’ils soient corporatifs, professionnels ou communautaires, devraient travailler ensemble. Il faut « éviter les silos afin de réussir nos projets », ajoute-t-il.

Avec le Conseil citoyen du Réseau Résilience Aîné.es Montréal, Bruce découvre une opportunité de réseautage qui lui permet de travailler avec des partenaires engagés à promouvoir la bienveillance envers les personnes aînées. Bref, il continue d’être un ardent défenseur des personnes vulnérables !


Portrait de personnes aînées  engagées: Nous poursuivons notre série de courtes entrevues de citoyennes membres du Réseau résilience aînés de Montréal (RRAM) afin de faire connaître à quel point il est essentiel de combattre la perception teintée d’âgisme que nous avons souvent des personnes âgées et de comprendre la nécessité de les impliquer dans les prises de décisions qui les concernent.

Leur parcours de vie et leurs engagements illustreront la contribution essentielle qu’elles  apportent à notre société  dans différents milieux et de différentes façons.

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